Copenhague et Jean-Baptiste !

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Ça y est, la conférence de Copenhague a commencé. Comme à Yalta en 1945, les grands de ce monde se partagent la planète, du moins son climat.

Dernière modification écrite le vendredi 11 décembre 2009

Naturellement, cette conférence ne résoudra pas grand chose. Comme à Kyoto il y a dix ans, de belles déclarations seront médiatisées, de grands accords seront signés mais pour autant, les interêts lucratifs de chacun continueront à gouverner le monde.

L’alliance de Dieu avec les hommes dans l’étable de Béthleem nous invite à placer notre espérance non dans les décisions de rois et des princes, mais dans ce qui est humble.

Faut-il pour autant bouder notre plaisir de voir la préoccupation environnementale à l’ordre du jour ? Non, évidemment : il y a ces jours ci, en pleine période de l’avent, une occasion unique de trouver la véritable espérance. Il peut se passer autour de l’événement Copenhague, des prises de conscience individuelles, des conversions sincères.

Car le véritable enjeu n’est pas le coût de la tonne de CO2, ce n’est pas l’état de la planète dans cinquante ans, ce n’est pas le nombre de signatures qui ont été récoltées. Non, le véritable enjeu c’est le sens que chacun de nous va donner à cette préoccupation mondiale. Le véritable enjeu ce que chacun prenne conscience de sa liberté et des conséquences de ses actes.

Jésus-Christ à prêché l’amour : l’amour de Dieu et l’amour du prochain. Comment aimer le créateur autrement qu’en cultivant correctement sa création, comment aimer son prochain en envoyant tous nos déchets chez lui ? Les chrétiens que nous sommes le savons bien : mettre en pratique le commandement d’amour est bien difficile, il est même impossible. Ce commandement nous aide à connaitre nos limites et à les assumer. Il est impossible de vivre sans polluer : le reconnaître c’est déjà un premier pas vers la diminution de notre empreinte écologique !

Alors avec Copenhague ne croyons pas que nos dirigeants sauverons la planète d’un coup de baguette magique, à notre place et du jour au lendemain. Ré-écoutons plutôt l’appel à la repentance de Jean-Baptiste et redécouvrons la sagesse des petits pas, entrepris librement par chacun.

Avançons pas à pas, en commençant par admettre simplement que notre mode de vie n’obéit pas au commandement d’amour. Plutôt que de faire la morale aux autres, les chrétiens sont invités à montrer l’exemple.

Robin Sautter

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Semaine de la bible 2009
Affiche de l’ABF "Bible et écologie"


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