L’Evangile du dimanche 11 novembre 2007

Dernière modification écrite le lundi 26 mai 2008

Luc 20/27-38

27. Quelques-uns des sadducéens, qui disent qu’il n’y a point de résurrection, s’approchèrent, et posèrent à Jésus cette question : 28 Maître, voici ce que Moïse nous a prescrit : Si le frère de quelqu’un meurt, ayant une femme sans avoir d’enfants, son frère épousera la femme, et suscitera une postérité à son frère. 29 Or, il y avait sept frères. Le premier se maria, et mourut sans enfants. 30 Le second et le troisième épousèrent la veuve ; 31 il en fut de même des sept, qui moururent sans laisser d’enfants. 32 Enfin, la femme mourut aussi. 33 A la résurrection, duquel d’entre eux sera-t-elle donc la femme ? Car les sept l’ont eue pour femme. 34 Jésus leur répondit : Les enfants de ce siècle prennent des femmes et des maris ; 35 mais ceux qui seront trouvés dignes d’avoir part au siècle à venir et à la résurrection des morts ne prendront ni femmes ni maris. 36 Car ils ne pourront plus mourir, parce qu’ils seront semblables aux anges, et qu’ils seront fils de Dieu, étant fils de la résurrection. 37 Que les morts ressuscitent, c’est ce que Moïse a fait connaître quand, à propos du buisson, il appelle le Seigneur le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob. 38 Or, Dieu n’est pas Dieu des morts, mais des vivants ; car pour lui tous sont vivants.

"Au cœur de la foi chrétienne, il y a l’espérance de la résurrection. Quand Marthe dit de son frère Lazare décédé : “Je sais que mon frère ressuscitera à la résurrection, au dernier jour”, Jésus lui répond : “Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort”. La vie du Christ a totalement assumé la nôtre. Dès aujourd’hui, il peut nous donner de vivre malgré ce qui semblait devoir nous empêcher de vivre. Nous voici rencontrés dans notre détresse, dans nos deuils, dans notre souffrance terrestre. Dans notre difficulté à gérer notre vie peut-être. Quelqu’un sait, quelqu’un nous comprend, quelqu’un nous porte dans notre recherche de la vérité, quelqu’un a traversé les affres de notre mort, nous passerons sur “l’autre rive” la main tenue fermement par Celui qui, au vendredi saint, nous a précédés dans ce mystère.

C’est en Jésus-Christ une formidable bonne nouvelle, qu’il serait temps d’annoncer à tous ceux qui désespèrent dans leurs deuils éternels. Dans l’inutilité apparente de leur vie.

La vie est en Dieu. Dieu n’est pas le grand inhibiteur de la passion de vivre, il en est le Créateur. Et le Sauveur. Sur la croix, dans l’expérience de ma croix personnelle, Jésus est mort pour me tenir dans sa résurrection. Dieu a ressuscité le crucifié, et Dieu m’a ressuscité à sa suite. En Jésus-Christ, je suis adopté dans ma résurrection ; ce n’est pas la mort qui a le dernier mot. Laissons-nous porter, par le symbole bouleversant de vie que sa présence offre à nos regards. “Car Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais le Dieu des vivants”."

d’après Jean-Christophe ROBERT


Eglise réformée de France - Région Nord-Normandie - Mentions légales
19, rue Jean Calvin - 80 000 Amiens
Tél/Fax. 03 22 91 83 84